Contrairement à ce que pense beaucoup de personnes, les recherches sur la 3D dans la photographie ne date pas d’hier. Depuis 1849, les appareils photo stéréoscopiques (stéréo) qui ont la particularité d’avoir deux chambres photographiques, donc deux capteurs dans un même boitier sont fabriqués dans le but de capturer simultanément deux images pour obtenir enfin une restitution en relief encore appelée 3e dimension. Comme les appareils photo monoculaires, les appareils stéréos ont évolué avec les avancées technologiques, et peuvent être classées en 4 vagues. La première allant de 1850 à 1900, la seconde de 1900 à 1950, la troisième de 1950 à l’an 2000, et la quatrième qui va de l’an 2000 à nos jours. Si les appareils photo conçus pendant les trois premières vagues étaient toutes analogiques, depuis 2005 la majorité des fabricants sont passés à la stéréophotographie numérique.
L’introduction de la 3D numérique sur le marché grand public
Conçu par Fujifilm en fin 2009, Le FinePix REAL 3D W1 est le premier appareil stéréo numérique destiné au grand public. Il comporte deux capteurs qui prennent simultanément deux photos et les sauvegardent dans un seul fichier. Ce fichier est traité avec des logiciels spéciaux qui permettent de visualiser la photo en 3D. Il est possible grâce à l’écran auto stéréoscopique au dos de l’appareil photo, de visualiser les images en relief pendant ou après la prise de vue, sans avoir besoin d’accessoires supplémentaires comme des lunettes 3D. Depuis cela, les constructeurs ont investi dans ce secteur de la photographie, vue l’attrait de ce type de prise de vue auprès du public. Nintendo en février 2011 a équipé sa console Nintendo 3DS d’un appareil stéréoscopique. Et c’est dans cette lancée que le Bloggie 3D de Sony, l’optimus 3D de LG, l’EVO 3D de HTC et le Lumix 3D1 de Panasonic seront mis sur le marché. Cette course pour la 3D a rejoint les appareils photos de téléphone mobile grâce à des accessoires comme les lunettes my3d de Hasbro.